Le congrès de l’AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé) s’est tenu les 31 janvier et 1er février derniers à Dijon, il a accueilli 600 invités dans un contexte extrêmement difficile pour les céréaliers et à l’approche de la PAC 2020.
Le congrès était rythmé par deux tables rondes et plusieurs interventions sur les thèmes de la protection plantes et de la compétitivité (thème traité lors de la table ronde lors de notre session Grandes Cultures JA 2018). La filière a pour réelle ambition de réduire le risque et les impacts des produits phytosanitaires et de développer de nouvelles méthodes de protection des plantes telles que la génétique, la robotique ou même les techniques agronomiques. Pour ce faire elle s’appuiera, pour commencer, sur le Contrat de Solution mis en place par la FNSEA.
Par ailleurs, en termes de compétitivité il a été rappelé que la France avait encore toutes ses cartes à jouer sur la scène internationale des marchés céréaliers grâces à sa logistique très développée et une bonne qualité de blé, entre autres. Néanmoins, les céréaliers français doivent revoir leurs coûts de mécanisation afin de rester concurrentiels face un marché de la Mer Noire très offensif.
En ce qui concerne la PAC 2020, l’AGPB souhaite que les céréaliers français touchent 250 €/ha d’aides PAC et que les règles soient d’avantages harmonisées au sein de l’Europe.
Enfin, Philippe Pinta, président de l’AGPB, a conclu en insistant sur le fait que les céréaliers français rentraient dans des clichés alors que leurs revenus étaient médiocres ces derniers temps. En effet, ces 5 dernières années ont été catastrophiques et en 2017, 40 % des producteurs annoncent un résultat négatif.
« Produire plus, produire mieux », telle est l’ambition de l’AGPB.